Pendant quatre décennies, Orchestral Manoeuvres In The Dark a vendu 25 millions de singles et 15 millions d'albums, faisant d'eux les pionniers des synthétiseurs et l'un des groupes pop les plus appréciés de Grande-Bretagne. Parmi les 13 albums sortis au cours de leur carrière, on retrouve les iconiques Orchestral Manoeuvres In The Dark (1980), Organisation (1980), Architecture & Morality (1981) et Dazzle Ships (1983). Depuis leur reformation en 2006, le groupe a sorti trois albums : History Of Modern (2010), English Electric (2013) et l'électrisant The Punishment Of Luxury, sorti en 2017, salué par les fans et les critiques comme un retour à l'éclat des premiers singles classiques tels que la complainte nucléaire Enola Gay ou encore Souvenir.
Leur incroyable carrière et leur 40e anniversaire ont été célébrés l'année dernière avec la sortie d'un coffret anniversaire intitulé 'Souvenir' et une tournée mondiale acclamée par la critique.
OMD a toujours eu un sens de la grandeur semi-classique, et les nuances de leur musique montrent comment, malgré tous leurs succès, ils sont restés intransigeants et innovants au fil des décennies.
Mais si OMD peut à juste titre prendre place dans la lignée des pionniers de la pop électronique qui s'étend de Kraftwerk à Gary Numan, de la Human League à, bien plus tard, Underworld et Orbital, il y a toujours eu une certaine chaleur et une mélancolie dans leurs chansons qui a toujours su les rendre différents.
"La musique électronique est notre langage", dit Andy McCluskey, "C'est notre façon de parler."
"Nous sommes au mieux de notre forme lorsque nous sommes dans une pièce ensemble, en train de travailler", ajoute Paul Humphreys. "C'est là que les étincelles et les idées arrivent. C'est la même chose aujourd'hui qu'hier." Trinquons à 40 autres années.
